3M : LA LPM À HAUTEUR D’HOMME… …RENFORCER LA DISPONIBILITÉ DES COMBATTANTS AVEC DU MATÉRIEL ADAPTÉ À LA RÉALITÉ ET SON ÉVOLUTION, POUR PERMETTRE DE REMPLIR LES MISSIONS OPÉRATIONNELLES DE MANIÈRE DURABLE ET SOUTENABLE

Dans le contexte continu de forte sollicitation de nos forces, la résilience et la disponibilité des matériels et des équipements est capitale. Celles des combattants le sont tout autant et relèvent d’un enjeu majeur. Mieux protéger le combattant, notamment à travers l’amélioration de son équipement, est un gage de soutenabilité des opérations dans la durée, mais également d’efficience, et participe à économiser des vies, à réduire le stress lié aux environnements dégradés dans lesquels le soldat intervient. L’une des clés se situe au niveau du renforcement continu de la protection des combattants ; sur le plan balistique bien sûr, et également sur le plan auditif.
La LPM au travers du son rapport annexé à son article 2, et lors des débats, souhaite un effort pour garantir à chaque militaire une dotation en équipements individuels adaptés aux exigences de son métier, en particulier dans le domaine de l’habillement spécifique et de la protection individuelle du combattant y compris en matière de protection auditive contre les traumatismes sonores.
Le renforcement de la protection balistique constitue une piste majeure d’amélioration dans le cadre des engagements extérieurs et de la projection intérieure de lutte contre le terrorisme. Les patrouilles en milieu urbain constituent des cibles privilégiées. L’enjeu est de renforcer la sécurité du combattant individuel à travers son équipement de protection (casque, gilet de combat) en conservant sa capacité de manœuvre et d’action (souplesse, rapidité) adaptés aux environnements (notamment en Afrique) qui mettent la condition physique des hommes à rude épreuve. Cela implique le recours à des matériaux, déjà disponibles et éprouvés ; plus résistants, plus légers, et plus multifonctionnels
Notamment du casque balistique.
Plus invisible, moins évidente, est la protection auditive des combattants dont l’amélioration à l’entraînement comme sur le terrain devient centrale. De nombreux travaux ont permis réflexions, débats, décisions lors de la LPM. Evoluant dans des environnements extrêmement bruyants, utilisant des systèmes d’armes qui le sont également, les soldats sont deux fois plus atteints aux risques de traumatismes sonores aigus. Loin d’être marginaux ; par absence de protections, ou leurs mauvaises utilisations, les traumatismes sonores provoquent une indisponibilité des combattants, le plus souvent temporaire, parfois définitive. La gestion de cette problématique s’entend donc au travers de : politique de prévention, de sensibilisation, d’équipement et dotation en systèmes de protections plus efficaces. La LPM a ouvert la voie d’un plan de réduction de ces traumatismes dans les Armées. Ce plan pourra tenir compte des avancées technologiques disponibles, et de l’expérience d’autres Armées ayant récemment établi cet impératif comme une priorité majeure. Ce problème sollicite une mise en œuvre devant s’intégrer avec les différents systèmes d’armes et leur évolution en besoins de communication. Cela devra intégrer les impératifs du fantassin par une capacité permanente d’écoute et de communication avec son environnement immédiat. Les trois Armées, chacune touchées à leur manière connaissent bien cette problématique. Plus d’un millier de cas de traumatismes sonores sont recensés chaque année. Ces derniers entraînent, outre l’indisponibilité du combattant, la nécessité de mise en place d’une chaîne sanitaire de traitement, et un coût financier non négligeable immédiat et reporté au travers des pensions.
Depuis de nombreuses années déjà, 3M propose des Équipements de Protection Individuels (EPI), adaptés et performants. Avec 6% de son chiffre d’affaires dédié à la R&D, ce sont des solutions qui allient : renforcement de la protection, meilleure perception de l’environnement et capacité d’intégration des systèmes de communication en évolution. Ce travail participe à améliorer la sécurité et l’efficacité des soldats quel que soient leurs terrains d’opérations. Ce savoir-faire reconnu est utilisé par de très nombreuses Armées occidentales partageant le même objectif : permettre aux soldats de mieux percevoir leur environnement, tout en étant totalement protégés et intégrés au système de communications utilisés. Les nouvelles technologies digitales autorisent maintenant des capacités adaptées et durcies au monde réel des Armées.
En France, le commandement des opérations spéciales (COS) a sélectionné l’équipement de tête 3M/Peltor communicant pour équiper une partie de ses hommes. Des équipements similaires de 3M sont également en dotation dans les commandos parachutistes, les commandos de montagne, les équipes des systèmes d’artillerie Caesar, les instructeurs du CENZUB (combat urbain), des sections de tireurs d’élite de régiments de l’Armée de Terre ou les commandos de l’air. 3M équipe depuis 4 ans le Corps des Marines américains avec un casque de combat balistique de dernière génération, et depuis 18 mois l’Armée américaine, qui y associe la fourniture de protections auditives communicantes (électroniques) sur deux plateformes technologiques : équipement de tête et bouchon intra-auriculaire électronique. En Europe, l’Armée suédoise utilise le casque ComTac XP de 3M/Peltor depuis 1998 afin de répondre au problème des traumatismes. Après dix années d’utilisation, les traumatismes sonores ont été divisés par dix.
Depuis 1952 en France, 3M équipementier des Armées françaises, attache une grande importance aux solutions participant au soutien de l’homme dans son environnement professionnel. Engagé ainsi ; 3M participe ainsi, a place qui est la sienne, au succès des missions toujours difficiles et exigeantes des armées. 3M France emploie 2400 personnes et dispose de 10 sites industriels et logistiques.