Les éditos de nos partenaires 2019

Cette XVIIe Université d’été de la Défense va s’ouvrir dans un contexte stratégique éminemment instable : tensions dans le Golfe, guerre au Yémen et en Libye, zones grises au Sahel et en Syrie,
retour des logiques des États puissances, des États-Unis à la Chine, de la Turquie à la Russie. Dans cet environnement incertain et menaçant, il est essentiel que la France et l’Europe s’engagent dans le renforcement de l’autonomie stratégique « du Vieux Continent » afin que nous restions acteurs de notre destin et pas sujets des politiques des puissances.

Or, l’histoire nous enseigne que sans maîtrise de nos outils militaires cette autonomie stratégique n’est qu’une illusion.

L’industrie française de l’aéronautique militaire par la maîtrise des technologies les plus stratégiques, par sa contribution à la dissuasion nucléaire, contribue à la liberté de décision des politiques et à l’autonomie d’action des militaires. C’est un secteur d’activité où la France dispose, grâce à ses industriels, de compétences uniques en Europe comme en témoigne les performances du Rafale, conséquence d’un effort continu de R&D depuis 70 ans. Maintenir un tel niveau de compétences impose d’avoir des perspectives, des projets, qui aillent au-delà de l’évolution nécessaire de cet avion. C’est pourquoi je me réjouis de l’initiative Franco-Allemande du 13 juillet 2017 annonçant la décision de lancement d’un nouvel avion de combat, qui s’est traduite le 17 juin dernier lors du Salon du Bourget par les accords intergouvernementaux entre la France, l’Allemagne et l’Espagne, industriels entre Dassault Aviation et Airbus dans le cadre du SCAF ainsi que par la remise par Dassault Aviation, de notre offre commune avec Airbus de démonstrateur de NGF dont la maquette était alors dévoilée en présence du Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron, de la ministre des Armées, Madame Florence Parly et de ses homologues allemande et espagnole. Le lancement d’un tel démonstrateur, dont la DGA sera le maître d’ouvrage, Dassault Aviation le maître d’oeuvre avec Airbus comme « principal partenaire », est essentiel si l’on veut être assuré à l’horizon 2040 de disposer des compétences pour répondre aux besoins des Forces. Les industriels, qui attendent désormais le lancement du projet, sont organisés pour qu’un démonstrateur puisse faire son premier vol en 2026, préfigurant ainsi l’avion qui devra garantir la supériorité sur les futurs champs de batailles aux armées de l’Air françaises, allemandes et espagnoles.

D’ici, là il est essentiel de poursuivre les développements incrémentaux du Rafale pour que nos Forces soient assurées de rester au meilleur standard mondial. C’est le principe qui a commandé au lancement du standard F4 axé notamment sur la connectivité et de la poursuite de certains développements sur nEUROn. Ces développements, comme les reprises des livraisons pour la Francesont majeurs pour assurer la transmission des savoirs et le maintien des compétences critiques. C’est parce que nous saurons dans la durée maintenir ces efforts, avec des moyens infiniment plus modestes que ceux dont disposent nos concurrents outre-Atlantique, que nous conserverons des capacités permettant à la France et à l’Europe de rester au XXIe siècle au sommet de l’aéronautique de combat mondiale. Que la France et l’Europe resteront maîtres de leur destin dans un environnement stratégique incertain.


La Direction des applications militaires du CEA (la DAM) conduit les programmes des armes nucléaires, des chaufferies nucléaires pour la propulsion des sous-marins et du porte-avions Charles de Gaulle et participe à la lutte contre la prolifération nucléaire.
Après l’arrêt définitif des essais nucléaires en 1996, la garantie des armes nucléaires en sûreté et performance s’appuie sur le programme Simulation. La DAM met au point les codes de calcul reproduisant la complexité du fonctionnement des armes par une modélisation physique très poussée, développe en co-design avec Atos/Bull les supercalculateurs permettant de mettre en œuvre les simulations, et valide ces résultats numériques sur de grandes installations expérimentales de physique dont le laser Megajoule. Le défi du passage à la simulation, matérialisé par le renouvellement des têtes nucléaires, a été relevé avec succès.
 


Comment les technologies du numérique transforment-elles le champ de bataille de demain ?
 
L’innovation technologique a longtemps été portée par la recherche militaire. Les technologies du numérique la font basculer dans le camp de la R&D civile. Pour la communauté de Défense, il s’agit là d’une  formidable opportunité.
Grâce au développement exponentiel des technologies de l’information et de la communication, le combat collaboratif connecté se prépare, nécessitant une agilité accrue dans un environnement de plus en plus instable. Avec le Big Data, l’intelligence artificielle ou encore le cloud computing, nos systèmes de renseignement et de commandement gagnent en efficacité. Les combattants peuvent bénéficier d’une expérience utilisateur intuitive avec une information pertinente, disponible en temps réel pour leur permettre de prendre les meilleures décisions.
Mais la conséquence indirecte de la rapidité de ces évolutions est la nécessité de nous interroger sur nos processus. Il nous faut plus d’agilité grâce aux itérations successives remplaçant les phases de spécification. Plus de rapidité, pour incorporer les technologies en cycles plus courts que ceux des lois de programmation militaire. Ou bien encore une offre repensée, d’un modèle patrimonial à celui d’achats de services. 
C’est un véritable challenge qui s’offre à nous mais aussi un engagement de tous les instants : celui de fournir le meilleur à nos armées, en garantissant cybersécurité, résilience et adaptabilité aux environnements contraints.


Roxel développe son offre et sa part de marché à l’international dans le domaine de la défense. Outre des produits au meilleur niveau de performance, Roxel propose son support et ses services à travers des coopérations ciblées permettant de satisfaire les demandes exprimées par de nombreux pays.
 
Roxel est le leader européen et le numéro trois mondial de la propulsion de roquettes et de missiles tactiques, et est présent sur l’ensemble des segments de marché (air, terre et mer) concernés par la maîtrise des technologies-clés.
 
Roxel déploie un plan d’amélioration continue lui permettant par l’utilisation de méthodes très modernes (Lean-6Sigma, modèle One Roxel, etc) d’atteindre des objectifs ambitieux d’efficacité, de réactivité et de compétitivité. Roxel mise aussi sur l’investissement et l’innovation pour préparer le futur à travers la recherche de technologies et de procédés en rupture avec les produits actuels, et générer ainsi la meilleure valeur possible pour ses clients.


La guerre change de visage. Voilà le postulat de départ de cette édition 2019 de l’Université d’été de la Défense. Alors peut-on s'essayer à prédire ces transformations ?
La nouveauté réside aujourd’hui dans l’accélération du changement, qui impose de s’organiser et d’anticiper pour toujours garder une longueur d’avance ; mais aussi dans son ampleur, car après la dissuasion nucléaire, la guerre connaît actuellement la plus grande mutation de son histoire, sous l’effet de la révolution numérique. Le marin de demain est connecté, le navire de demain est connecté, l’ennemi de demain est connecté.
Nous devons donc, collectivement, non pas suivre mais encourager et susciter le progrès pour qu’il reste ce que nous décidons d’en faire, au service de l’homme, qu’il ne saurait remplacer, et de la souveraineté nationale.


RUAG Defence France, c’est la rencontre de l’excellence d’un groupe industriel international avec l’agilité d’une PME française solidement implantée dans le Sud-Ouest.
Forte de son savoir-faire dans des technologies de pointe, RUAG Defence France relève en permanence les défis de projets complexes, liés au domaine de la simulation et de l’entraînement au tir et au combat, en intervenant de la conception à la production et en fournissant également des solutions de soutien.
RUAG Defence France est impatiente et fière de participer  à la 17ème Université d’Eté de la Défense. Ce rendez-vous incontournable lui permettra de renforcer sa position d’acteur spécialisé et d’accroître sa visibilité. Il lui donnera  en outre l’opportunité de contribuer activement aux réflexions stratégiques du secteur et de réaffirmer son engagement au sein de la communauté de défense française et européenne.
RUAG Defence France tient à remercier et à féliciter les organisateurs pour leur professionnalisme et leur efficacité. Elle leur renouvelle toute sa confiance dans la perspective d’une édition 2019 qui s’annonce riche en rencontres et discussions au plus haut niveau.


Nexter, moteur de l’innovation terrestre, acteur de l’UED 2019

Nexter, société du groupe KNDS, architecte systémier intégrateur français de défense terrestre,  est présent à la 17ème Université d’Été de la Défense (UED) qui se tient cette année à Avord (Cher) les 12 et 13 septembre. Déterminé à être force de proposition afin de répondre au mieux aux besoins en perpétuelle évolution découlant des mutations de la guerre, Nexter participera activement aux débats et discussions qui se tiendront lors de cette Université. Pleinement conscient que la protection des forces déployées ne dépend plus exclusivement de l’épaisseur du blindage, mais qu’elle implique aussi d’être capable d’anticiper les nouvelles menaces comme  le cyber, le groupe présentera sa vision et ses solutions en matière d’innovation, d’intelligence artificielle et de transformation digitale pour nos forces armées.
Pour cette 17ème édition, les représentants du groupe Nexter pourront ainsi échanger avec les invités français et étrangers de haut niveau présents sur des sujets comme l’apport du combat collaboratif et de l’IA à l’efficacité opérationnelle ou les conséquences des évolutions technologiques sur les outils de défense. 
Dans l’après-midi du vendredi, deux délégations d’universitaires seront invitées à visiter les sites Nexter de Bourges et de la Chapelle Saint-Ursin. Ils pourront ainsi découvrir au plus près l’excellence de ses ateliers de production de canons et de munitions, et rencontrer des hommes et des femmes dont le savoir-faire permet de proposer à nos forces armées les meilleurs outils pour accomplir leurs missions.
Nexter s’appuie sur une forte culture interne d’innovation, solidement ancrée au sein de ses équipes. Cette UED sera ainsi l’occasion d’échanger avec des représentants du leader français des systèmes blindés de combat, d’artillerie, d’armes et de munitions dans sa dimension d’acteur majeur de l’innovation dans le domaine terrestre.
 


Depuis plusieurs années, les secteurs militaires et civils connaissent des mutations profondes : asymétrie des conflits et nivellement des capacités pour les premiers, disruption des modèles économiques et bouleversement des écosystèmes pour les seconds. Dans ce contexte sans cesse évolutif, il est nécessaire de se réinventer en permanence pour développer de nouvelles capacités, de nouveaux modes d’action afin de ne pas disparaître. La révolution numérique à l’origine de tout cela, offre aussi à ceux qui savent en tirer parti, de formidables opportunités.
Acteur de dimension mondiale, Accenture accompagne en France les principaux grands groupes industriels et organisations publiques à relever leurs défis majeurs en offrant des services de pointe dans les domaines de la stratégie, du conseil, du digital, des technologies et de la sécurité. Un large spectre de compétences, auxquelles nous associons notre capacité à concevoir, passer à l’échelle, réaliser et déployer.
Pour accompagner le ministère des armées, Accenture propose une approche d’architecture d’entreprise qui place l’homme au centre et, pour cela, met en cohérence les objectifs métiers, données, organisation et culture, avec pour objectif ultime l’amélioration du service rendu au chef militaire comme au simple soldat.


Des ruptures majeures dans l’ordre international sont à l’œuvre. La montée en puissance de nouveaux acteurs, la mutation des conflits, les ruptures technologiques, l’émergence de menaces asymétriques et de formes de guerre hybrides, la militarisation de l’espace sont autant de thèmes que les Universités d’été de la Défense, consacrées cette année aux mutations de la guerre, invitent responsables politiques et militaires, industriels et universitaires à analyser pour assurer demain notre sécurité.
Ce défi, AIRBUS s’y prépare à un double titre. D’abord fort de la conviction qu’il ne pourra être relevé qu’à l’échelle européenne, au travers de coopérations accrues et d’une mutualisation des capacités financières et industrielles dont notre entreprise a acquis l’expérience. Convaincu ensuite que l’aérocombat du futur se jouera, davantage que sur la performance de plateformes pilotées ou non, sur la capacité à intégrer ses dernières au sein de systèmes dont la connectivité sera la caractéristique essentielle.


Héritière de plus de 50 années de développement continu des programmes du missile balistique de la force de dissuasion française et des programmes européens de lanceurs civils, ArianeGroup est présidé depuis janvier 2019 par André-Hubert Roussel. Cette société poursuit sa mobilisation pour apporter toute sa compétence technologique et industrielle et ses capacités d’innovation en réponse aux objectifs de souveraineté de la France liées en particulier à la pérennité du système d’arme M51 et à l’accès à l’espace pour l’Europe.
Au moment où le « New Space » change le modèle économique des lanceurs, Ariane 6, avec un premier lancement en 2020, permettra de conserver cet accès indépendant face à la forte concurrence internationale.
ArianeGroup est en capacité d’apporter son expertise et ses solutions techniques (sécurité, hypersonique, laser...) pour accompagner les ambitions spatiales de la France et de l’Europe. Par exemple, face aux risques de collisions liés au doublement du trafic et aux nouvelles menaces dans l’espace, ArianeGroup a développé un réseau de télescopes « Geotracker » qui fournit dès aujourd’hui de façon totalement autonome un premier service de surveillance spatiale.


Industriel français des Systèmes d’Information depuis 50 ans, Capgemini est reconnu comme partenaire de confiance par le Ministère des Armées.
Capgemini est partenaire digital de l’Ambition Numérique du ministère, pour accélérer et sécuriser l’adoption des innovations, pour valoriser et exploiter les données opérationnelles, et pour intégrer et soutenir les systèmes numériques de défense.
 
Notre connaissance approfondie de l’écosystème nous permet de répondre aux enjeux d’efficience et de transformation dans une démarche Lean et Agile à l’échelle et le respect des contraintes de sécurité et d’interopérabilité des systèmes, dans des domaines aussi complexes que le commandement, le renseignement, la cyberdéfense, la simulation, la préparation des opérations, la logistique, ou le soutien.
www.capgemini.com. People matter, results count.


CMI devient John Cockerill
Innovation, savoir-faire et engagement
CMI a décidé cette année de reprendre le nom de son fondateur, John Cockerill, pionner de la première révolution industrielle et qui avait fondé l’entreprise en 1817. Le Groupe se reconnecte ainsi à ses racines et met en avant ses valeurs originelles d’innovation et d’entreprenariat, qui ont permis en 15 ans à son secteur Défense de multiplier par 15 son effectif et son chiffre d’affaire, d’élargir sa gamme de tourelles et canons pour véhicules blindés légers, de concevoir de nouvelles fonctionnalités, de moderniser ses 3 ateliers de fabrication en France et en Belgique pour être en situation de fabriquer plus de 20 tourelles par mois, de créer dans la Meuse un centre d’excellence en matière de formation, de développer des outils de simulation d’utilisation et de maintenance virtuelle, et de conclure des partenariats industriels tant en France qu’en Europe. De fait, comme par le passé, l’innovation et l’entreprenariat font partie de notre ADN. Nous restons inconditionnellement orientés clients et notre esprit de service en France et dans le monde entier génère des partenariats ancrés dans la durée.
Nous nous réjouissons de vous rencontrer lors de cette 17ème Université d’été de la Défense !
 
Thierry RENAUDIN
CEO John Cockerill Defense
johncockerill.com/defense


Il y a plus de 60 ans débutait ce qu’il est convenu d’appeler la conquête spatiale, une dynamique de nature éminemment stratégique fortement marquée dès le départ par la notion de dualité ou d’usage à la fois civil et militaire.
Dès les années 50, les premières incursions de la France dans la très haute atmosphère furent le fait de la fusée Véronique directement issue d’un programme de veille technique militaire. Puis, en 1965, la France devint la troisième nation spatiale grâce au lanceur Diamant conçu par le CNES sur la base des travaux de développement du premier missile stratégique français. Deux décennies plus tard, était mis en orbite le satellite Spot auteur des premiers clichés de la Terre pris depuis l’espace qui ne soient ni américains, ni soviétiques. L’intérêt militaire de ce programme du CNES n’échappa pas à la défense qui décida de lancer le programme Helios fortement inspiré de Spot. Puis, il y a près de dix ans, les satellites Pleiades conçus par le CNES offraient à la défense et au secteur civil la très haute résolution couleur ainsi qu’une très grande agilité en orbite grâce à des avancées technologiques qui ont ensuite grandement profité au programme militaire CSO. On retrouve l’idée de dualité dans le développement dans les années 90 par le CNES de la plateforme de microsatellite Myriade au cœur de nombreuses missions scientifiques comme militaires (démonstrateurs Spirale et Elisa). Aujourd’hui, dans le même esprit, le CNES travaille, en partenariat avec notre industrie, à l’émergence d’une filière française de nano-satellite préfigurée par Angels qui sera lancé à la fin de cette année.
Le caractère dual des infrastructures, des compétences et des activités du CNES est bel et bien au cœur de la politique spatiale française depuis ses origines. A l’heure où l’espace extra-atmosphérique est reconnu comme un milieu de confrontations, le CNES constitue à n’en pas douter un solide atout pour notre défense. Il en a les moyens, il en a aussi la volonté.


Cette 17ème édition des Universités d’été de la Défense place les mutations de la guerre au centre des débats. Nos Armées doivent aujourd’hui faire face à différents types de conflits, faits de de guerres irrégulières et classiques, combinant haute et basse intensité, avec des opérations conduites en zones urbanisées et rurales. L’usage de la force doit-être proportionné à la menace rencontrée et ses effets maîtrisés. En soutien aux Armées, nos entreprises doivent apporter des solutions adaptées à la conduite de toutes les configurations d’opérations.
Eurenco, leader européen des matériaux énergétiques (poudres, explosifs insensibles et matières premières pour les chargements de propulsion solide), adapte aujourd’hui sa stratégie et son organisation pour mieux répondre aux besoins de ses clients français et étrangers. Fort de son savoir-faire et de son expérience industrielle mondialement reconnue, Eurenco entend rester un acteur clef de la défense européenne et de la souveraineté française.


FCAS, une nouvelle approche de la supériorité aérienne
La 17ème édition de l’UED organisée sur la base aérienne 702 d’Avord est l’occasion d’échanger et de réfléchir sur les mutations de la guerre avec l’ensemble des acteurs de la Défense. Par ses compétences uniques dans la défense aérienne élargie et la frappe dans la profondeur, MBDA est à même d’apporter des réponses aux défis considérables de l’évolution des menaces et de l’A2/AD. Il n’est donc pas surprenant que notre Groupe soit un partenaire industriel de premier rang pour les deux projets majeurs de systèmes aériens futurs en Europe, SCAF et Tempest, tout en appliquant une stricte neutralité entre les plateformes correspondantes.
Par sa position de leader européen des systèmes de missiles, MBDA contribue à une BITD européenne forte et indépendante grâce à des programmes en coopération porteur de mutualisation des efforts budgétaires et des compétences industrielles. MBDA a élaboré des modèles de gouvernance qui optimisent la performance économique et technologique des programmes tout en garantissant les intérêts souverains de ses pays d’origine, France (en particulier pour la dissuasion nucléaire), Royaume-Uni, Italie, Allemagne et Espagne. MBDA est ainsi l’acteur clé en Europe dans le domaine des systèmes d’armes et des effecteurs aériens.
Champion industriel européen, MBDA soutient pleinement le lancement du Fonds européen de défense (FED), qui apportera un nouvel élan aux coopérations capacitaires et contribuera de manière déterminante au renforcement de l’autonomie stratégique européenne. Dans cet objectif, il est important de pouvoir associer le Royaume-Uni à cette dynamique. Le Royaume-Uni restera un acteur clef de la défense de l’Europe avec lequel nous devrons maintenir un partenariat robuste et pérenne. C’est pour une Europe plus forte et autonome qu’ont émergé des coopérations qui ont rapproché encore davantage nos Nations. Il ne faut pas dévier de cette ambition.


ODAS est une société de droit privé, dont l’État français et les grands industriels de défense sont les actionnaires. L’État français, par son contrôle direct et ces participations dans les groupes de défense, détient plus de 51% des parts.
Structure légère et réactive, ODAS est un opérateur de confiance qui organise, conçoit et met en œuvre les contrats de type « état à état » avec l’Arabie Saoudite depuis plus de 40 ans.
Ses activités de maitrise d’ouvrage et de bureau de contrôle s’exercent dans la réalisation de programmes majeurs complexes dans le domaine de la défense, de la sécurité et des hautes technologies. Depuis 2010, ODAS a porté plus de 6 milliards d’euro de commandes.
La société agit comme responsable de programme et contrôleur de l’exécution, pas à pas et ligne à ligne, sur toute la durée de vie du contrat.


« Les mutations de la guerre », thème central de cette dix-septième Université d’été de la Défense, nous rappelle l’actualité de la fameuse citation du général Carl von Clausewitz « La guerre est un caméléon qui change de nature à chaque engagement ».
La France est aujourd’hui engagée militairement sur de nombreux théâtres d’opérations. Nos adversaires s’adaptent et utilisent leur connaissance du terrain pour essayer de limiter l’efficacité de nos propres systèmes.
Au combat il s’agit de dissuader un adversaire ou de le vaincre. Que l’ennemi utilise son intelligence naturelle ou qu’il acquiert des capacités en intelligence artificielle, il s’agira toujours de le tromper ou au moins de le surprendre.
La domination technologique est l’un des moyens de parvenir à ces buts. Tout retard technologique risque de se payer au prix fort ! Nous évoluons dans un monde où la diffusion des technologies est de plus en plus rapide et où l’effort de recherche de défense doit lui aussi s’adapter en proposant des innovations dans le temps court.
L’ONERA intègre cette accélération du tempo qui se manifeste désormais dans tous les secteurs, y-compris le spatial, qui était il n’y a pas si longtemps la chasse gardée de quelques acteurs.
La recherche aéronautique et spatiale militaire est l’un des déterminants de la souveraineté et de la liberté d’action. Notre niveau technologique actuel est le résultat d’un effort continu depuis des décennies.
Gardons cela à l’esprit !


RMMV (Rheinmetall MAN Military Vehicles) est une joint-venture entre Rheinmetall AG et MAN Truck & Bus AG.  La société combine l’expertise et les compétences des deux sociétés mères dans l’industrie automobile et la défense,
Fondé en 2010, RMMV est un fournisseur majeur de solutions complètes sur le marché des camions militaires et militarisés pour les besoins de forces armées. Les véhicules de RMMV sont réputés comme étant les plus mobiles et fiables parmi ceux disponibles sur le marché et sont utilisés par des forces armées dans le monde entier. RMMV offre une gamme de véhicules pour toutes les missions, avec des coûts de possession maitrisés tout au long du cycle de vie, d’excellentes performances en tout-terrain et un haut niveau de protection pour l’équipage.
RMMV réalise l’ingénierie, la production et le soutien de gammes de véhicules militarisés et militaires, et bénéficie d’une longue et fructueuse expérience en la matière. En effet, depuis le début des années 1960, les forces armées d’une soixantaine de pays ont acquis et exploité des milliers de camions militaires MAN / RMMV. Entre 2006 et 2018, ce sont plus de 18 000 camions militarisés et militaires qui ont été vendus à des armées professionnelles dans le monde entier (Royaume-Uni, Allemagne, Australie, …).
Ce niveau de vente record a pu être atteint grâce à des capacités militaires élevées, la qualité des produits, des militarisations et modifications sur-mesure, d’importantes capacités d’ingénierie et d’intégration de système. Les camions fabriqués par RMMV ont recours à des composants commerciaux et militaires, de haute-qualité et éprouvés, produits par MAN et Rheinmetall.
Par ailleurs, ces succès ont également été possibles grâce à la mise en place de programmes de coopérations industrielle avec les industries nationales des pays acheteurs. RMMV a acquis une grande expérience dans ce domaine et mis en œuvre divers schémas de coopération impliquant les BITD locales, entrainant des retombées fructueuses en termes d’emploi et de compétences.
RMMV est dédié aux véhicules militaires à roues. C’est sa seule et unique activité. La réalisation de camions pour des clients militaires à la recherche de l’excellence est ainsi au cœur de notre mission.


Dans un monde, où les communications sans fils prennent une place prépondérante dans notre quotidien, Rohde & Schwarz y occupe une place de choix. Groupe indépendant basé à Munich depuis plus de 80 ans, l’entreprise est présente sur de nombreux marchés allant de la défense à la cyber-sécurité, en passant par la télévision, le test et mesure, ainsi que la surveillance des communications et des réseaux, civils ou militaires. Les synergies technologiques réalisées entre tous ces domaines, en font un groupe unique dans sa diversité, son originalité et sa stabilité.
Rohde & Schwarz possède en France 3 filiales, dédiées à la vente, au support, à l ’étude, à l’intégration système, et plus spécifiquement, au développement de solutions de monitoring satellite, et à la cyber-sécurité. Fortes d’un effectif total de près de 200 personnes aujourd’hui, elles ont, depuis plus de 50 ans, largement contribué à l’intégration harmonieuse du groupe dans le paysage industriel, civil et militaire Français.
Présent pour la première fois aux UED, Rohde & Schwarz est fier de pouvoir y participer, à un moment où les projets en coopération Franco-Allemande, dans lesquels nous sommes totalement investis, sont de plus en plus structurant pour le futur de l’Europe de la défense.


Depuis plus de 70 ans, Sopemea délivre ses prestations de qualifications au secteur de la Défense, son domaine de référence. Laboratoire initialement créé pour expérimenter les équipements aéronautiques dans les essais climatiques et mécaniques, Sopemea (Société pour le Perfectionnement des Matériels et Équipements Aérospatiaux) bénéficie d’une expérience dans les grands programmes de Défense.
Les prestations d’essais de Sopemea couvrent la totalité des exigences propres à ce secteur : STANAG 4370 – MIL STD 461 – MIL STD 810 – DEF STAN 0035 – GAM EG 13. Sopemea a notamment piloté la rédaction du guide de prise en compte de l’environnement mécanique et climatique pour le Ministère de la Défense et participe à la réflexion et rédaction de nombreux documents techniques pour ces diverses normes.
Le groupe est partie prenante dans le groupe de travail CIN-EG et CEN pour la recommandation du choix des normes militaires au niveau européen. Nos ingénieurs accompagnent nos clients sur leurs programmes d’essais. Sopemea est un membre actif des organismes professionnels GIFAS et GICAN.
Sopemea s’agrandit en offrant à ses clients, depuis 2017, un service de prestations d’essais au Royaume-Uni avec le laboratoire PARC. En 2019, AEMC et AEMC Lab, référents dans le domaine du conseil et de la formation en Compatibilité Électromagnétique (CEM), ont intégré Sopemea. Depuis le mois de juillet, un nouveau pôle de compétences, dédié à la conformité des produits électriques, est venu compléter cette offre.

Stéphane Torrez


Leader européen de la transformation numérique, Sopra Steria, avec ses 44 000 collaborateurs et un CA de 4,1 milliards, arme ses clients pour faire face aux changements qui bouleversent leur métier et leur économie grâce à des technologies toujours plus innovantes et adaptées. Nous accompagnons les armées pour faire face aux mutations de la guerre, thème mis à l’honneur cette année par les 17ème Université d’été de la Défense.
Le contexte géopolitique met en évidence un changement de positionnement du numérique, d’un espace de neutralité à un objet de territorialisation qui devient un enjeu de conflictualité. Sopra Steria accompagne l’État dans la définition d’une politique numérique souveraine et sa mise en œuvre, du Cloud aux systèmes à base d’IA qui seront embarqués dans les contextes critiques où l’erreur n’est pas de mise et où l’autonomie de décision s’impose.
Les mutations de la guerre, c’est également l’exécution d’un nouveau champ de bataille inter-armée qui intègre de nouvelles complexités : l’automatisation renforcée et une variété encore plus grande d'ennemis disposant des technologies les plus récentes. C’est sur l’ensemble des domaines du soutien, de la logistique, du commandement, du renseignement et de la cyberdéfense que Sopra Steria contribue à garantir une supériorité technologique opérationnelle pour faire face à l’ennemi.
Sopra Steria participe à la transformation du Ministère du fait de son ancrage dual, civil et militaire. Partenaire de confiance des armées, nous contribuons au renforcement de l’écosystème de défense par l’intégration de nouveaux acteurs et la valorisation toujours plus agile des meilleures pratiques afin de faire face aux contraintes nouvelles engendrées par les mutations de la guerre.
 
Laurent Giovachini
Directeur Général adjoint


La fiabilité d’un partenaire engagé
 
DEMATHIEU BARD est un Groupe indépendant de construction et de promotion immobilière présent notamment en France et en Europe. L’entreprise accompagne ses clients dans la durée, de la conception, à la réalisation et jusqu’à la maintenance de leurs projets. Engagé dans une démarche qualité-sécurité-environnement structurante basée sur l’efficacité et la rigueur le Groupe met en œuvre son expertise, ses savoir-faire et sa créativité au service de la satisfaction de ses clients.
Partenaire d’acteurs tels que Safran, Dassault Aviation, Airbus, DEMATHIEU BARD intervient depuis plusieurs années dans le domaine de la Défense. Cette participation à la 17ème édition de l’Université d’été de la Défense illustre notre ambition renouvelée de contribuer avec les principaux acteurs politiques, militaires et industriels à la recherche de solutions efficaces qui répondent aux grands enjeux du secteur.


La société SIDES, membre du Groupe ARMORIC HOLDING, présentera en démonstration dynamique son SENTINEL S3X 6X6 qui équipe les bases aériennes militaires françaises pour lutter contre les incendies d’aéronefs.
Conforme aux normes et réglementations ICAO – ECAC - NFPA.
• Pilotage par notre système SCONTROL simple et ergonomique
• Sécurité : l’accès direct à la plateforme sans sortir de la cabine
• Grande capacité de stockage
• Cabine spéciale aéroport : Grand volume au conducteur et à l’équipage. Circulation aisée et stockage des matériels
Le S3X « OPEX » répond aux exigences spécifiques de l’armée française pour être déployé sur tous ses théâtres d’opérations.


DCI, un outil unique au service des armées et des industriels de la défense
Créé en 1972 à l’initiative du ministère de la Défense, le groupe Défense Conseil International (DCI) est l’opérateur de référence pour le transfert des savoir-faire des armées françaises au profit des pays partenaires de la France.
Son positionnement unique permet au ministère des Armées de répondre aux attentes des pays partenaires, sans obérer la disponibilité ni le budget des armées, pour la mise en œuvre de plans de coopération ou l’accompagnement de programmes d’exportation. Ainsi, plus de 25 pays ont bénéficié ou bénéficient de l’appui de la France via DCI dans le cadre de missions de formation, de conseil et d’assistance.
Si cette mission de service public demeure le cœur de métier de DCI, le groupe se doit également d’accompagner l’évolution des besoins des armées par la mise en place de solutions capacitaires. A titre d’illustration, HELIDAX (filiale à 100% de DCI) assure le contrat de partenariat avec l’Etat visant à la fourniture d’heures de vol au profit de l’Ecole de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre.
Opérateur tourné à la fois vers les armées et les industriels, DCI trouve dès lors en l’Université d’été de la défense un forum idéal pour affermir ses liens avec ses partenaires.
 
Samuel Fringant
Président-Directeur Général


Face à l’évolution des risques et à l’accroissement des nouvelles menaces, les capacités d’anticipation, de commandement, de protection de l’information et d’interopérabilité des systèmes sont clés. En s’appuyant sur son réseau d’expert (cybersécurité, simulation & réalité augmentée, systèmes embarqués,  raitement d’images, Intelligence artificielle, big data analytics, mobilité et objets connectés,…) , CS accompagne les forces armées et de sécurité dans la mise en oeuvre de systèmes d’entrainement et de soutien, de commandement et de contrôle intégrant l’aide à la décision et les communications sécurisées. Cette 17ème édition des  niversités d’été de la Défense sera l’occasion de confronter l’apport de nos dernières innovations aux orientations futures notamment dans le domaine de la cybersécurité, de la lutte anti-drone, du  enseignement image ou encore de la surveillance maritime.

NEXEYA France et HENSOLDT France conçoivent, testent et maintiennent des systèmes électroniques critiques pour l’Aéronautique et la Défense principalement.
Dans la Défense, les deux sociétés interviennent dans 3 domaines :
  • Surveillance, détection et renseignement : NEXEYA France a mis au point un système CMS embarqué naval LYNCEA® et une gamme de systèmes de missions SURMAR et ISR embarqués, ARGOSIA®, pour les besoins des missions de surveillance et de renseignement. HENSOLDT France fournit des solutions cryptographiques, intègre des systèmes d’identification IFF et des systèmes de liaisons de données longues portées et ultra-sécurisées.
  • Navigation, guidage et optronique : NEXEYA FRANCE fournit des systèmes embarqués pour l’acquisition et le traitement de données, et des équipements de guidage et de pointage.
  • Conversion de puissance : NEXEYA france conçoit des solutions de conversion de puissance permettant l’immunisation magnétique de sous-marins et frégates ; et des solutions de stockage et restitution d’énergie à base d’hydrogène autonomes adaptées aux campements militaire et aux sites isolés.
 
Nexeya FRANCE fournit également des prestations de maintien en conditions opérationnelles de systèmes de combat et d’armement.
 
 
Safran est particulièrement heureux d’être partenaire de cette 17e édition de l’université européenne de la défense. Dédiée à la mutation de la guerre, elle a fait le choix de s’installer dans les locaux de l’armée de l’air, elle-même en phase de modernisation importante avec le développement du standard F-4 du Rafale, le passage à la version 1000 kg de l’AASM, et, bien sûr, la perspective du SCAF, dont Safran, motoriste et équipementier de rang 1, est partie prenante. L’université donne cette année aux différents acteurs de la communauté de défense—militaires, décideurs politiques, industriels—l’occasion privilégiée de réfléchir aux transformations du champ de bataille et à ce qu’elles impliquent sur les plans technologique, industriel et humain. Pour Safran, un des enjeux majeurs de cette guerre du futur est celui de l’intégration de ses équipements dans des systèmes de plus en plus complexes. A nous d’accompagner le développement de cette guerre collaborative, au cœur de laquelle doit rester le soldat ; c’est au service de sa sécurité et de son efficacité que nos matériels, toujours plus connectés et plus polyvalents, doivent être placés. Bonne université à tous !