Sopra Steria : La Révolution Digitale au service des processus de soutien et de maintien en condition opérationnelle

La majorité de la population est aujourd’hui en mesure de percevoir, voire de ressentir, la crise de sécurité et de défense à laquelle la France est confrontée : état d’urgence en vigueur depuis bientôt deux ans, posture vigipirate permanente, afflux de réfugiés, radicalisation extrémiste, etc. Le lien entre cette crise et les tensions internationales est chaque jour plus présent.

Le renforcement de l’outil de sécurité et de défense, dont la pertinence n’était perçue que par un petit nombre de décideurs, apparaît maintenant acceptable politiquement. Un budget de la défense à 2 % du PIB est considéré comme un objectif raisonnable par la majorité des formations politiques, même si la trajectoire à parcourir pour l’atteindre reste soumise aux difficultés budgétaires.

Quelle que soit le "Mix" ou la forme de cette montée en puissance, trois types d’investissements seront indispensables :
  • L’acquisition de nouveaux matériels, que ce soit pour acquérir de nouvelles capacités opérationnelles ou pour améliorer et optimiser l’emploi des capacités existantes ;
  • L’amélioration des processus de soutien en service (entretien, …), essentiels pour une phase qui représente jusqu’à 70% du coût global de possession des matériels ;
  • L’accroissement de l’efficacité et l’optimisation des services et institutions chargées de gérer l’acquisition des capacités et la gouvernance des processus de soutien en service.
L’amélioration et l’optimisation de l’emploi des capacités opérationnelles repose pour la plus grande part sur le raccourcissement des boucles de décision, que ce soit au niveau des systèmes d’armes eux-mêmes, pour permettre à leurs opérateurs de réagir plus vite et à meilleur escient, ou, à l’autre extrémité, dans le système de commandement qui articule les efforts de la force déployée pour en améliorer l’effet militaire.

Les technologies de l’information sont la base du raccourcissement des boucles de décision, en permettant au décideur de disposer, sous forme synthétique, de tous les éléments qui lui sont nécessaires, comme en particulier les informations recueillies par les différents systèmes de renseignement déployés. Dans leurs versions les plus avancées, les systèmes d’information seront en mesure d’exploiter les très nombreuses données recueillies par les différents capteurs, fixes ou mobiles, pilotés ou automatique, pour en extraire les schémas sous-jacents et améliorer la prédiction des actions de l’adversaire.

Les processus de soutien en service sont essentiels pour maintenir la capacité opérationnelle des forces. Dans le monde militaire, l’accent est mis sur la performance opérationnelle du système d’armes durant les phases de combat, pour le design des matériels comme pour l’entraînement des opérateurs. Le maintien de cette performance opérationnelle, qui représente la plus grande partie du coût total de possession des systèmes d’armes, est souvent vu comme une charge à gérer plutôt que comme un domaine à piloter. Dans le contexte budgétaire contraint auquel nous sommes confrontés, l’amélioration du rapport coût/efficacité du soutien en service (à service constant) est une ardente obligation. Les systèmes d’armes modernes embarquent de très nombreux capteurs qui mesurent le comportement de la plupart de leurs composants. Pour les systèmes plus anciens, il devient possible d’introduire des objets connectés pour veiller à leurs composants essentiels. Les technologies d’analyse des données (big data) peuvent permettre de déterminer quand il devient indispensable de déclencher la maintenance du système d’armes.

L’acquisition et le maintien des capacités opérationnelles exigent des savoir-faire dont peu de pays disposent. Toutefois, l’évolution des technologies des systèmes d’armes pousse à la réduction du "time to market", temps qui sépare les premières études de conception de la mise en service des matériels, ne serait-ce que pour se rapprocher des pratiques en vigueur dans le monde industriel et commercial. Les meilleures capacités des matériels, pour être pleinement mises à profit, exigent des opérateurs mieux formés à leur utilisation. Ceci milite pour que les services d’acquisition et les services chargés de la préparation opérationnelle des combattants poursuivent la transformation qu’ils ont entreprise, en adoptant les meilleures pratiques du monde civil et en mettant en œuvre des méthodes adaptées aux systèmes mis à la disposition des forces armées.

Sopra Steria est actuellement présent à côté des services du ministère de la Défense, dans l’ensemble des domaines qui participent au cycle de vie des systèmes :
  • Transformation digitale des services d’acquisition,
  • Organisation des services de soutien,
  • Organisation des chaines logistiques,
  • Systèmes concourant à la conduite des opérations :
    • Préparation des opérations,
    • Renseignement,
    • Conduite de la manœuvre,
    • Pilotage de la manœuvre logistique,
Sopra Steria, leader européen de la transformation numérique des organisations, est déterminé à apporter sa contribution dans la période qui s’ouvre.